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tústus , loi
que nous
sommes
chargés de
sta–
tuer;
loi plus importante encere,. s'il est possi–
hle, au roi ·
qu'a
son peuí)le, loi qui ne sera
jamais
librement en exe'rcice
si les représentans.
du
peuple n
"o.ntpas l'ini tia
ti
ve
de l'acct~sation;
,qu'il
me .soit permis
de
m'exprimér
a111si.
,,
>>
Eh
!
depuis quand les hénédictions et
les
malédictions du peuple ne sont-elles plus le
,
juge1nent
des bons ou des mauvais ministres
?
Pourquoi une nation qui est r~1n·ésentée, s'é–
puiseroit-elle en vains murmures ,
en
stériles
imprécatio'ns,
plutot
que de faire entendre le
yoeu
de tous par ses organes assermentés
?
Le
pet.1ple n'a-t-il
pas
placé le
t-rcme
entre le
e!
el
et luí~ afin de réaliser, autant que
le
peuvent
les hommes , la justice éternelle , et anticipe,:
sur ses décr.ets, du moins. pour le bonheur de
ce
mónde.
,,
»
Mais vou? voulez done confondre les pou-
•
~
1
•
_voirs. . • .
,,
,} Nous-aurons-
bi_entot
_occasíori d'examiner
cette- théoúe ·de trnís pouvo~rs , laquelle e~ac~
tement analysée ,
fI!Qntr~ra
peut~étre la faci–
lité d.e
l'
esprit
huma.ín,
a
prendre des mots
B<our
des choses, des formules pour des argu-
'
r
•
d
m~ns., et a se routmer vers un certam or re
~fid~es~ sans
revénir
ja-mais.a
examiner Pintel-
1.i)gible