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' ¡

( 334)

<les

doutes

des

sentimens

qu'iis : ont pro–

voqués

dans nos creurs : le prince, ami de

,,,

ses peuples, doit-il étre environné de nos

ennemis?

>t

"Nous ne

p~é_r.endorÍs point

dicter

le _-choix

de

vos

ministres'

ils

doivent

-vous

plaire :

étre ag:réables

a

votre

creur, est une · condi–

ti9n necessaire

pour

vous·

servir :

mais,

--.Sire,

quand vous

considér@rez

la. route foneste oii

vos

conseiHers

vouloient

vous entrainer ,

quand

vous ,

songerez au mécbntentement

de

la-

capitale qu.'ils ont

,p,siégée

et voulu affa–

mer, au sang

qu'ils

y

ont

fait

couler, aux

h

,

. /

,,

orreurs

qu

on

ne peut 1mputer qua eux

seuls , toute l'E.urope

volts trouvera clément

si

vous daignez

leur

pardonner.

»

,._

1

Cette

a<lr,esse vivement

applauclie ,

·vive-

ment

appuyée ,

ne

fut

cependant pas

adoptée,

parce qu'on

apprit'

dans '

la

merríe--séance

que

MM. de Broglio,

de

Villedeui_l

€t

le

garde–

des-sceaux ,

étoient

sortis

du

ministere.

Il fut

~eulement

arreté

q u'un e

députation, , .

d.emande:roit 1~

renvoi

de ceux d~s ,

nouveaux

ministres encore en

,place , et le

tetour ·

de

. M. Necker.

.....

'

D ans 1~ cour~ de- la discussion,

M.

Mounier

l

avoit prétenclu que

l'as.;emblée nationale

ne