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<les
doutes
des
sentimens
qu'iis : ont pro–
voqués
dans nos creurs : le prince, ami de
,,,
ses peuples, doit-il étre environné de nos
ennemis?
>t
"Nous ne
p~é_r.endorÍs point
dicter
le _-choix
de
vos
ministres'
ils
doivent
-vous
plaire :
étre ag:réables
a
votre
creur, est une · condi–
ti9n necessaire
pour
vous·
servir :
mais,
--.Sire,
quand vous
considér@rez
la. route foneste oii
vos
conseiHers
vouloient
vous entrainer ,
quand
vous ,
songerez au mécbntentement
de
la-
capitale qu.'ils ont
,p,siégée
et voulu affa–
mer, au sang
qu'ils
y
ont
fait
couler, aux
h
,
. /
,,
orreurs
qu
on
ne peut 1mputer qua eux
seuls , toute l'E.urope
volts trouvera clément
si
vous daignez
leur
pardonner.
»
,._
1
Cette
a<lr,esse vivement
applauclie ,
·vive-
ment
appuyée ,
ne
fut
cependant pas
adoptée,
parce qu'on
apprit'
dans '
la
merríe--séance
que
MM. de Broglio,
de
Villedeui_l
€t
le
garde–
des-sceaux ,
étoient
sortis
du
ministere.
Il fut
~eulement
arreté
q u'un e
députation, , .
d.emande:roit 1~
renvoi
de ceux d~s ,
nouveaux
ministres encore en
,place , et le
tetour ·
de
. M. Necker.
.....
'
D ans 1~ cour~ de- la discussion,
M.
Mounier
•
l
avoit prétenclu que
l'as.;emblée nationale
ne