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( JJ'.L )

nous

av.ons.

1e dép6t

sacré

de _votre

confiance

et du. mandat de la nation

e)

et nous ne sau-

•.

¡

/\

,

nons etre suspects.,

pmsqu

on ne peut nous

supposer

un

autre

intéret

que

le

bie.fl

public ;·

ess.entiellement

le votre. Eh

bien!

Sire, sous.

ce-

double rapport, noüs serions prévfirÍca–

teurs" si nous pouvions vous taire

une, partie

de

fa_

vérité.

>J<

'

'" Votre sagesse a prévet).u les

plus grandls

malheurs,, mais ·votre

in~ulg·e~ce

ne

r

doit

pa-s

protég~r ceux qui ont creusé- sous nos pas

r'abyme

que

vous

venez

de

fermer.

~~

'" Il

s-uffit

qu'ils

aient voulu nous arradrer

!'affection de votre

maj

esté ,

il

suffit

qu'íh~

aíent

risqué

de

me-ler

votre- nom aux caia–

mités-qu'ils

préparoient anx

peup-les , po~ir

que

nous.

ne

voyo\1S

j1amais en eux Ies dignes

coope–

rateurs

de

vos

sublimes travaux.

>,

~

Ii

nous e'st

impossibte

cl'accorder

aucune

confianc;e

a

un

homme

qui,

ayant

acquis

des

1

droits

a

l'immortalité par la défense de

l'état

~

s'est montré

pret

a

tourner

a

l'esclavage

9u

peup!e ,

l'art

conservateur de

la

Iibert.é

publique

::r

et

qui

nous a ·

fait

craindre pou:r

· nos foyers tous

l,es maux que la

gueirre

doit

en

·éca.rter.

>-'-

~, ll

nous est

impossible d'accorder

aucuae