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( p.6 )

plus cher

a

vos

peuples'

qu'il vous a

falhi

résister

a

des sentimens e,t

a

des . affections

auxquel_s

i1

est honorable

et

doux q.'obéi'r dans

la

carriere d\me vie

privée.

Un

des

plus

pénibles

devoirs du poste -élevé

que

vous

remplissez,

e'

est

de

lutter contre

l'

tmpire des

préfürences et

aes

ha~itudes,

,,

«

Mais,

Sire , une funeste expérience vient

l

d~

nous

montrer

que

de

si'n.istres

conseils ,

quoiqu'ils aient

été

pour votre majesté l'o€–

casion d'exercer -une grande· et rare

vertu,

nous ont fait

acheter

au prix

·de

la tranquil–

lité

publique, au prix du sang de nos con–

citoyens, le

I

bien que nous eussions d'abor<l

. obtenu

de .

la

justesse

de

v0tre

esprit , et q.e

fa

bonté de votre creur.

,~

· <(

U

est

meme certain que, sans ces perfides

conseils; c~s troupes, dont votre /majesté nous

a daigné accorder la

_retraite,

:n"auroient point

' '

.

1'

ete app~ ees.

,,

. ~~Jls

ont trompé vofre-majesté;

une

détestable

politique

s'est

flattée

d.e vous

coínpromettre

avec vos fid?les

sujets; nos

ennemi_s -

ont

espéré que

des

exces

de

notre

part ou des

emportemens du pe11ple justifieroient

l'

emploi

des moyens dont ils avoient sn se prémunir;

ils on-~ espéré fa.ire de-s coupabks afin cl..e s~ .