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( 167 )'

propres armes; tous ces aux1liaires séditiemc

5

1

Jnt ses plus grands ennemis.

)>

,_, A qui, dans ce moment, convient-il mi eux

qu'aux

flé'putés

de la France, ·<l'éclairer, de

calmer, de ' sauver le peuple des exces que

pourroit

produire l'ivresse

·d'un

zele furieux

!

C'

e~t

un

devoir facré pour l es

déput~s,

,que

crinviter

leurs commettans

a

se

repos t r

en–

tierement

su.r eux du soin de soute:iür leurs

int_érets,

et du soin de faire trion1pher leurs

droits,

en

leur apprenant

que,

loin <i'avó:ir

aucune

raison de désespérer, }atniis leur

con–

íiance

n'a

été

mieux fondé~. 1) 6p

souvent

- on n'oppóse aux convulsions·

c1ue

la

mis·ere ou

l'oppression arr

1

achent aux petiplés , que

les

baionnette~ ; mais les

bc1i:onnettes

ne réta–

blissent

jamais

que la paix de la

terreur -,

et

le silence

qui plait

au

degpotisri1e.

Les repr~–

sentans de la

nation doivertt

au

contraire verser

dans les creurs inquiets \ le bamne q.doucis–

satit de l'espérance,

et

les .

appaiser

avec la

puissance de la persuasion _et de la

raison. La

tranquillité de

l'assemblée

deviendra peu-a–

peu le fondement , de

la

tranquillité

de

la

F

t

,

'

rance ; e

nos representans prouveront

a.

<.:eux qui ne

connoissent

pas le·s effets

infail–

libles du r~gime de la

lih.erté,

qu'elle

est plus

.

'