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propres armes; tous ces aux1liaires séditiemc
5
1
Jnt ses plus grands ennemis.
)>
,_, A qui, dans ce moment, convient-il mi eux
qu'aux
flé'putés
de la France, ·<l'éclairer, de
calmer, de ' sauver le peuple des exces que
pourroit
produire l'ivresse
·d'un
zele furieux
!
C'
e~t
un
devoir facré pour l es
déput~s,
,que
crinviter
leurs commettans
a
se
repos t r
en–
tierement
su.r eux du soin de soute:iür leurs
int_érets,
et du soin de faire trion1pher leurs
droits,
en
leur apprenant
que,
loin <i'avó:ir
aucune
raison de désespérer, }atniis leur
con–
íiance
n'a
été
mieux fondé~. 1) 6p
souvent
- on n'oppóse aux convulsions·
c1ue
la
mis·ere ou
l'oppression arr
1
achent aux petiplés , que
les
baionnette~ ; mais les
bc1i:onnettes
ne réta–
blissent
jamais
que la paix de la
terreur -,
et
le silence
qui plait
au
degpotisri1e.
Les repr~–
sentans de la
nation doivertt
au
contraire verser
dans les creurs inquiets \ le bamne q.doucis–
satit de l'espérance,
et
les .
appaiser
avec la
puissance de la persuasion _et de la
raison. La
tranquillité de
l'assemblée
deviendra peu-a–
peu le fondement , de
la
tranquillité
de
la
F
t
,
'
rance ; e
nos representans prouveront
a.
<.:eux qui ne
connoissent
pas le·s effets
infail–
libles du r~gime de la
lih.erté,
qu'elle
est plus
.
'