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:piege
"qufon
á
su tendre
a
sa .vertu. Ils ont
été
calmes dan~ nn m0ment -orageux; ils le
sero11t táüjours; et
ce
calme est le signe non
.équivoque du courage
>~.
H
Mús
la journée
du-
2
3 juin. a
fait
sur ce
peuple, inquiet et
malheureux,
une impres- .
sion
dont j-e
crains 'les suites.
Oh les ,repré–
sentans
de la nation n'0nt vu qu'tme erreur
de l'autorité, le
peuple
a cru yoir un d.essein
formel
d'6l!ttaquer
leurs
droi
ts et leurs
pou–
·voirs.
I1
n'a pas
_encore
eu
l'occas1on
de con-
noitre toute
1~
fermeté de ses mandataires. Sa
confiance en eux n'a póint encore des racines
assez profondes. Qüi
ne
sait
d'f!illeurs
com–
ment
Jes alarmes se
propagent',
comment
la
vérité
m,eme ,
dénaútrée par des· crain'tes , ·
exagérée pat : les échos d'une grande ville ,
empoisonnée par toutes
les passions, peut
occasionner
une
fermentation
violen.te,qui,
dans les circonstances actuelles
etles crises
de la misere
publiqu~, seroit
une ca~amité
ajoutée
a
une
calamité
t
Le
moüvement de
Versailles est "bientot le
mouvement
de París;
.l'agitation de
la
capitale
se
commtmique aux:
provinces voisines;
et chaque
commotion ,.
s'étendant
a
un cercle plus·
vast_e,
de
proche
en
proche
proq.uit enfin une
agitation
u.11
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