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2.64
)
Verselle.
Telle
est l'image
foihle ;
ma1s
· vraie, des mouvemens populúres·; et je n':ai
pas ·
lDesoin de
proúv-er que
les
cl.ernie-rs
éve–
·nemens dénaturés
par
la
crainte, interprétés
par
la
défiance, accompagnés de toutes
les.
rumeurs publiques, ri~quent d'ég~rer· l'ima-.
gination
du peuple, déj,a prépaiée aux
:i:m.,,_
pressions sinistres par une situation vr<;1imei:it
déplorable
!
H
H
Ah
!
sans doute ,
ils
seroient-
pardon..;:
nables ; ces mouvemens , fussent-ils
meme
€eux du désespoir,
a
un
peuple qui; sous le
:fegne
d'un bon roi, s'·est vu trainé
par la
perfidie des mauvais conseils, je ne dirai
pas
sur les
bords , rnais sur
les
pentes escarpées–
il.u
plus
affreux
des précipiees.
Et
c0mment
les . citoyeñs auroient...ils
les memes
1
motifa
que
les ,
dépntés, pour
rassurer leur confiance?
Ont..-i ls
vu dans
les
regards
meme du
roi .,·
on t-.i1s senti dans
l'accent de-
son discotu-s ,.
combien
cet acte
de :rigueur-
et
de violence
coútoit
a
son cceur
?-
Ont-ils jugé, par leurs
pro.pres. yeux , qu'il est lui-méme quand il
veut le
hien, h!i-méme . quand
·il
invite les-
,
t eprésentans de son peuple .
a
fixer une maniere–
d'etre
équita~lement gouverné' et_
qu'il
cede–
t
-.q.esimpr~
~sio.nsétran&ere·si lorsqu'il
res~