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y
.<tre son organe
aupres
de
l'assemhllé~
natió..;
nale,
vo~1s qui n'avez ici, ai place,
l)i
voix,
pi
droit de parler' vous n'etes pas fait pour
pous rappeller son dis.cours
~
allez dire
a
votre
maitre que nous sommes ici pa:r la puissartce
du
peuple,
~t
qu'<;m ..
1_1_e
nous
cm
arrac.hera
que
par la ·puissance des bayonnettes "·
I_l
est di.fficile de peindre l'enthousiasme,
q.1\'ex~ita
la réponse. hé:i;o;iq_ue d_e
1-,1.
Mi–
r~beau. Cha
e
un calculant ,
et
l~s ·
vreux , et
l:ardeur, et les
besoins
du peltpl~ ,. et l'agita–
tion dans
laq_1rnlle
il vi.voit
dep1.úsl_ong-tems ,
grace ~ux perversi_tés de la c?ur , et
a
l'opini~.:.,
1
treté de
qüelques nohles
et"
d~ qi1elq1J~s
pre-
··tres, se clisoit, Mirabeau vient 4e pa1der ,
et
ce
qu'il
a dit,
a
consomnié · 1a ~évolution dont ·
la
France a besoin. Les tems
011t
pr~mvés qu'ils
.
.
.
~
.
.
.
avo1ent ra1son, ceux
qm
voyo1ent ~ms1....•
D~n.s
la
1
meme
séance
'J
MI;RABEAU
fut
encore uné fois
le
·bi~nfaiteur de sa
patrie,
il proposa l'arr&té suivant, qui fut adopté
a
"Une majorité de 493 voix contre 34.
·" L'assemblée nationale déclare que ,
la
P ersonne de chacun des déni1tés €St inviolable;
'
r
J.
que tous individus, toutes corporations, tri-
bunal, cour, ou comm1ss1on
qui
os~ro1ent
pendant ou
apres la
présente
iess1on, pour::