( 22·8)
loix, quand vous 'ai1rez conquis la confiance
publique? --- Que foront les deux autres or•
dres alors
? ---
Adhéreront-ils
?
11
le faudra
bien; et s'ils en reconnoissent la nécessité ,
que letir en coútera-t--il de plus pour adhér~r.
dans une forme réguliere
? ---
Refuseront-il
i
d'adhérer
? ---
Nous prononcerons- contr'eux,
qmmd tout le monde pourra juger entre nous ,,.
}>
Mais ce n'est point assez de constituet,
notre assemblée '
de
lui donner un titre'
le
seul qui luí convienne, tant que les deux a\1tres
1
'
.
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,, '
o r ctres
ne se rem iront pas a nous en
etats-gene-.
raux.,ll
faut établir nos principes: ces príncipes
sages
et lumineux , qui jusqu'a présent nous
ont dirigés . I1 faut montrer que ce n'est pas
a
nous , mai s aux deux ordres, qu'on doit at–
tribuet cette non-réunion des trois états que
Sa Maj esté a convoqués en une seule assem–
blée: --- I1 faut montrer pourquoi, et comment
nous allons entrer en activité ; pourquoi et .
comt_nent nous soutenons que les deux ordres
. ne peuvent s'y mettre eux-memes en se sépá•
r:ant de nous. 11 faut montrer qu'ils n'ont aucun
'Y.eto,
aucun droit de ·prendre des résolutions
_sépar€es des notres. Il faut annoncer nos in–
te.ntions et nos vues; il faut-- assurer, par une
:µémarche épalement sage , légale et graduée,