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'

"

.,h. •

ñous ont agitées jusqu'ici. Elles o~t plus d'im-

'

'

'l

portance qu on ne leur en donnera 5ans doute :

elles

sont le développement

et

la tónséquence

du

principe de la représentation nationale ,

base de toute coflstitution. Mais le peuple est

trop

lo.in

encere de connoitre le syst~me de

ses

clroits,

et

la saine théorie

de

la liberté.

'Le

péuple veut des soulagemens ., , parce qu'il

n'a

plus de forces pour souffrir,

le

peuple

sé-e

coue

1'

oppressio_n , _parce qu'il ne peut plu,

respii-~r sous l'

horrib.le

faix dont on l'écrase ;

mais il demande seulement de ne payer ·que

e~

qu'il p~ut , et de porter paisiblement sa

misere.-Sans doute nous devons avoir des vues

plus élevées, et former d~s vreux plus dignes

d'hommes qui aspirent

a'

·la liberté ;

·ma.is

il

faut

s'accomoder aux circonstances, et

se

ser-

.

.

4

vir

des instrumens que le sort nous a confiés.

Ce n'est qu'alors que vos opérations tcuche-–

!ºnt dírectement

a1:1x

premiers intérets· ·des

c'.ontribuahles , · des classes

les

plus utiles

et

les

pl\IS infort_unées, que vous, pourrez comp•

ter sur leur ~ppt~i, que

vous

serez

investis

de

l'irrésistible puissanq~

de

l'opinion

publique,.

de

la

éorifiance,

du _

dévouement illimité

du

peuple.

Jusques-la,

il est

trop

ai~é

ne

le di–

:Yiser par des secour~ passagers, des dons

éphé–

/

meres2

/