)
re's,
c'étoit pour
donner le tems aux esprits--
de se calmer' aux ami~ dü bien public celui
de seconder le vreu de
1
la justice et de la rai~
son; <étoit pour vous assurer mieux q~1e -,–
méme dans
1a
poursuite du bien ,
vous
ti'
ex-.
,céderi€z aucunes bornes; c'étoit, en un
mo,t,
pour manifest~r une ~odération qu~ conviene
sur-t_out au courage ' ou
plut ot
sans laquelle
il n'est -pas
1
4e courage vraiment ,
<lurabl-€
et
invincible
H.
" C€pe_ndant le. tems s.'est écou1é, les pré–
tentions , les usurpations de~ deux ordres se:
sopt acernes; votre sage lenteur a été prise–
pour foiblesse; on a conc;u l'espoir que
-1?
en_-'
nui, l'inquiétude, les malheurs publics, in
ces..;
samment
aggravés
par des cir,constances pres..J
que
inoui.es,vous arracheroient quelque dé–
marche pusillanim_e
0u
inconsidérée. Voici
le
moment de rassurer vos
ames ,
et d'inspii-er
la retenue ,
la crainte_, j'ai ·
presque -dit
la ·
terreur du respect
a
vos adversaires,
en
mon_¡
- tra-nt ,,
de~
VOS'
Rremieres opérations la pré_; .
voyance de l'habileté jointe,
a
la fer_meté
doncé ,
de la raison
>,.
-
«
Chacun
de vous sent ,
Messi eur:5 ,
com–
bien il seroit facile aujourd'hui d'ess;iyer, p~r
1.m· discours ·véhément , de vous porter
a
des