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n'a pas craint
d'y
aj outcr.
Il
a -osé dire qtre
d
1
d
l
1,
't
-
.
t
ans
e
gr~~;i ·
nomDre a
e rangers qui
se
_:mu....
voient parmi nous, il étoit
un
proscrit ,-
_un.:–
réfugié
en Angleterré,
un
pensionnaire
du/oi.
d'
Angleterre·
>~.
" Cet
étranger,
ce
proscrit
~
ce
rlfugii
, c"est
M. du
Rovcray,
l'un
des plus respe~tables
citoyens .du monde. famais la liberté
n'eut
de
<léfenseur pÍus -éclairé,
plus
b.porieux, plus.
désintéressé.
Des
sa
jeunesse
,..il
obtint
la
C(?Il-·
fiance de ses concitoyen~ pour concourir
a
la .
formation
d'Un"corps de loix qui· devoit assurer·
~
jamais
' 1.a
constit ution
de sa patrie.. Rien
de.
p_Jus
beau,
ri~n de
plus .
phílosophiquement
1)01itique
que
la
loi
eñ faveur des
natifs
dont
il
fot
un des- auteurs ,Joi si peu
connue
et si
digne de Fetre ,__
loi qui consacre cette grande
vériré :. ¡que .
toutes
les républiques
ont péri ,., ·
, <ilisons
mieux ,,
qu'eHcs
ont mé-i-ité de
pétir ,.
pour avo
ir.
opprimé d~s suj e.~s
1
et
i
gncré
que
ron
ne
,cons.erve
sa
liberté
qu'rén vespettant
e.elle de ses
fre.res._
Déj_á , procureur-générat'
.de Geneve par Pélection de ses concitoyens ~--
M. du
Roverny
avoit-
mérit6
fa
hai'ne
des .
aristocrate~;
des-lo rs il-s
a:voient juré
sa
·perte ~-
,
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