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tle perpétuer une prétendtte constittttiort,
<:;~i.
un
;€ul
mot prononcé par .cent cinquante-un
individus pourroit arreter le roi et vingt-,.
quatre
millions d'hommes ; une -constitution
oit'
deux ord!es qui ne sont
ni
le peup1e
~
ni
le
prince, se serviront du second pour pres~
s:urer le premier, du pre~ier pour efFrayer
le
se-cond,
et
~es circonstanées pour réduire tout
ce qui
n'dt
pas eux
a
la nullité; qu,enfin
tan-–
dis que -_ vons n'attestez
qu~
les
1
principes'
ét
l'intéret
''de . tous' plutot que de ne pas rivér '
· sur nous lés' fers de .l'aristocratie , ils
inyo~
quent hautement le despotisme ministériel,.
·surs
.qi1'ils se croyent _de
le
fair~ toujours
dé–
géné}er par Iéurs. cabales
en une
anarchie
mi–
nistérielle; c'est
le
comble sans_~;_doute ·
cl.e
la
déraison orgucúHeuse, et je n'ai
pas
bésoin de
colorer c_ette foi~le es,~uis~e pour -·d·émontrer
que la división des ordres , que le
'1'- {to
des
ordres;
que ropinion
et
la·
délibération
par
· ordre_seroient une inventi@n vraiment sublime
poudixer
con_stitutionnellement l'égoisme dans,
le
sa-cerdoce , l'orgueil dans · le patriciat ,
la
l>ass.esse d~ns le peuple,
la
division entre
tou..s '
-les intérets, la corruption dans to~1tes les das..::
' ses
dont
s-e
compose
la
grande famille,
/la
cu–
p_idité dans toute,s les ames , l'insignifian~e d~