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rnembres des premiers 01~dres , obli.gés par·
cela scul- _de · payer· , ne feront que se' sou–
mettre a leurs propres principes ~ et se con,..
former a cett€ méme róssession qui les con–
<lamne, loin de les ~éponds sur les :
c-0nséquences qu'on v@ut ·tirer du droit de pro-
- priété, que les propriétéi civiles se conservent
Pª! des chartr~s , par des tittes; mais ·ql:le 1~
d.roit de ne payer~que des ·impóts_volontaires,
est une propriété publique qui n'appartient
qu'a une natÍon, e$ IlOI). pas achaq~te rn~mbre
de cette nation, sans quoi la volonté générale,
• 1 -
qui pcrnt se_ule etr~ une 1oi, ne -seroit plus une
loi; et l'autorité ~upreme ep matiere' d'impóts,
n'existant n~tlle part , la dissolu!ÍOIJ. de la SO-
' ciété seroit par cela seul -C.ORsom.mée. ¡Ie
t?ncore sur le droi-t _ de propriété, qüe 1'ex_ernp:·
tion · de payer)'impot_n'est pas propriété';
que si les terr-es fie:ffées _paroissei:it d.'~bor.d, ce_
qui n'est pas vrai par-to\1t, d'un J?lus haut prix.
1 et d'un moindre revenu ·que les aut , on ne
compte pas sans ·doute _cette effray ante c·om–
p,en$ation des _dr9its de just~ce, de ~hasse, de
peche , de la, ~o~tnatip11, des prééminences ,
des prérogatives de tout genre ;.et que s'il falloit
.~édommager tous ceux a fJ.lli les mauvaises