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par des vceu:x . . . . Clergé
!
noblesse
!
celui
que vous attaquez avec tant q'injustice et de
violence n'est point
vot.reennemi , puisque
ses príncipes sero,ient votre gloire. Vos prédé–
cesseurs et vos aieux avoient aussi des erreurs,
une constitution, des privileges. Ils laisserent
cependant entrer, sous ·Philippe-le-Bel, les mem–
brns des communcs dans l'assemblée de la
nation. _Le
guerrier s'assit
aupres
du laboureur,
et n'en fut pas étonrié.
Eh
bien! puisque cinq
siecles ont produit une mult~tudé ;de chang~...J
111.ens,
tels que
1'
ordre du.
t¡erl
n'est pas un
ordre, mais qu'il compose éviclemment lana–
tion, il est tems aussi d'etre plus juste qu'alors;
il
est
tems d'accorde r aux droits de l'espece
humaine, ce qu'on n'
osa
point refuser dans des
siecles barbares
a.
quelques hommes. Il est tems
de céder
vos .privileges,
et c'est le
seul
moyen
de conserver vos distinctions personnelles.
Et vous communes , doht le
zele
touchant,
dont la foibles~e, les era intes; le dirai-j e
?
la
servitude
meme (
c€lle·de la p
1
ensée du moins)
m'ont si souvent at tendri, je n'opposerai aux
calomnies que renferment les protestations
dirigées contre moi, ql,1e vos suffrages, e'est.;
a-dire votre justice,. et le souvenir que je
lais–
serai
parmi
yous.
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