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le ·
seroit pas
moins,
si
les
vomx d'une nation
fidele étoient trompés : il est telle voi x:
que
l'opinion publique ne dédaigne point d'-en–
tendre , qui se fortifie _ pa~
cette
opimion ,
·,, d
.
' '
.
,, l'
·11 d
s
eten ,
et
s-a1t penetrer p.1~qu a o·re1 e
es
:roi~. Nou_s avons voté
l'impot,
quo1que dans
une /assemblée illégale, parce que le salut
d.e l'Etat est
la
supréme loi ; parce qu'un
grand dévouement -craind
!jo.itd'étte
cal.omnié,
s'il
étoit
arreté par
d~s -formes' -et
'que
de~ /
niaux extremes ne peuvent pas en~
comporter.
Mais
q1ioiqu'anné
du
.-·suffrage
universel ,
:é'est
com~e simple
_individu
qué chacun
de
f
,
..
•
I
_110-us
a
vote;
ce n est
pomt
comme
repre,-
.sentant.
On
nous demandoit un
impót légal;
nous
avons oífert
1(n
imp5t
patriotique.--
. Que
je
he
ptÚS
m'
empecher
de protes.ter
de~
ce
moment contre
le
clroit
que les
deux pre-
,_;miers
ordres
ont voulu
exercer en
votant
,des
impots
auxquds
ils
ne
v~ulent
pas se sou.–
mettre!
L~sr
générations
prochaines
ne ~roi-–
ront
point
q1ie
dans un
siecl.e
qui
n'étoit
pás
tou!-á-fait barbare
,. _des ·citoyens,
des ·co-sujets
aie1~t
pti
réclamer
1~
droit de voter un impót ·
qu'ils
ne p~yo_ient
poi~t,
et
de voter
pour
l~~
autre~ et non
pour_
eu~-memes.
·Quoi
!
1~
N,i
-lui-meme.reno.n¿e
a
étahlir
l'impot
par sa seul~
...
,
.
,.