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\

(

74

, .

~

vofonté;

et

nous

~ristocrates,

plus .

absolus

que

le roi, nous rédamons ce pouvoir

!

car

c'est établir

.l'impot

que de le voter pour les

autres. Le roi lui-meme a réclamé ce principe

éternel , que la nation,

prop!iétiaire

de

son

territoire , d1oit· consentir

a

l'imp·ot.

Or,

d'un

coté'

voter

l'impot

pour un ·autre et non p·out

soi-meme, n

'e.st

pas consentir, · c'est refuser;

~t

des-Jors ·1es suffrages des deux premiers

orur~s ont

'été

n_égatifs.

D'un

.autre

qot_é,

H

, n'y

auroi t ·pius de consentement

libre,-

si ~m

lieu

d'ét~e

lii

par le vreu de ceux qui

paient ,

·

ou

l'étoit par le vreu de ceu:x qui ne paient:

pas ; par cela seul tout l'éditicé de la

so–

/

cié.té

seroit renver§é

:

le

despofrs1ne

le

plus

· effrayant ne

récfameroit

pas de plus

daflge:_

reuse~ maxi~es. Je cloisattesterid que je votai

moi-m&me ·comme les

autres

tnembres de mon

'

(

ordre;

m·ais

je

deinandai acte dans

les regis¡_

tres de ce que·.je consentois

a

:payer

comme

]es

communes ' dans la

meme proportion ,

. dans

la

meme

égalit~\

et sans vouloir

con-

~

1

(

. s~rver

aücune de ces distinctions que dJ s tems

d~ barbarie, ou

plntot

de démence, ont intro–

:.dnit'parrni les hommes. A ce prix seulement je

-~,rus

avoir

le droit de

voter.

' · Que je pro

tepe

également

~ontié;

i'e-s

prin~

'

I

1

1