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(
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, .
~
vofonté;
et
nous
~ristocrates,
plus .
absolus
que
le roi, nous rédamons ce pouvoir
!
car
c'est établir
.l'impot
que de le voter pour les
autres. Le roi lui-meme a réclamé ce principe
éternel , que la nation,
prop!iétiaire
de
son
territoire , d1oit· consentir
a
l'imp·ot.
Or,
d'un
coté'
voter
l'impot
pour un ·autre et non p·out
soi-meme, n
'e.stpas consentir, · c'est refuser;
~t
des-Jors ·1es suffrages des deux premiers
orur~s ont
'été
n_égatifs.
D'un
.autre
qot_é,
H
, n'y
auroi t ·pius de consentement
libre,-
si ~m
lieu
d'ét~e
lii
par le vreu de ceux qui
paient ,
·
ou
l'étoit par le vreu de ceu:x qui ne paient:
pas ; par cela seul tout l'éditicé de la
so–
/
cié.téseroit renver§é
:
le
despofrs1ne
le
plus
· effrayant ne
récfameroit
pas de plus
daflge:_
reuse~ maxi~es. Je cloisattesterid que je votai
moi-m&me ·comme les
autres
tnembres de mon
'
(
ordre;
m·ais
je
deinandai acte dans
les regis¡_
tres de ce que·.je consentois
a
:payer
comme
]es
communes ' dans la
meme proportion ,
. dans
la
meme
égalit~\
et sans vouloir
con-
~
1
(
. s~rver
aücune de ces distinctions que dJ s tems
d~ barbarie, ou
plntot
de démence, ont intro–
:.dnit'parrni les hommes. A ce prix seulement je
-~,rus
avoir
le droit de
voter.
' · Que je pro
tepe
également
~ontié;
i'e-s
prin~
'
I
1
1