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sacrer pottr la
Fran ce entiere, et
qui
seront
le plus
beau mo'tmment
de
son regne.
Il
importe, puisque
ce
sont-Ja
des crimes,
que chacun puisse connoitre combien je
suis
coupable.
Ma
motion
du
30
janylsr devoit
nous cónduire
a
la paix _,
et faire ·céder
avec
quelque gloire par les ~eux premiers ordres,
·ce que l'impérieuse
voix
du
tem~
et
de la
jt~s-
. tice va
leur
ar racher.
Du moins ,
puisque
je
faisois
üne
motion,
falloit-il en délibérer
!
Eh
!
pourquoi me laisser
le re.gret
éternel,
a
moi qüi ne cherchois
qu'a
rendre les cleux pre–
míers
ordres
les
orga~es
de
la volonté _géné–
rale,
d\ 1yoir
été
pour
cux la
cause
innocente
d'une
défi:¡.veur
!
Mais puisqu'on m'a donné
l'exemple assez
étrange d'une
protestation de
quelques
individus
contre une nation
en–
tiere,
je erois
a
mon
tour , fort de ma cons–
cience et
de
·cette
voix universelle
a
qui
rien
ne
sauroit
résister , avoir le ~roit ,
moi simple
individu,
de
protester contre deux,
cens individus
que je ne 5auroi~
regarder
comme
les
représentans
de la nation
proven..
sale.
D'apres ces principes ,
11
JE sousSIGNÉ DÉ–
CLARE ,
pour
qu'a1tcun
de mes
concitoyens;
ne
puisse
l'ignorer,
qu~
j'ai
été.
intimement