( ;1)
~ipes,
braverois l'univers : soit
qtte
in.estra~
vaux et ma voix vous soutiennent dans l'as–
sémhlée
nationale' soit que mes vreux seuls
vous
y
a,ccompagnent , de vaines clameurs
,–
des
p.rotestations injurieuses· , des menaces
arden
tes,
toi1tes
les
convulsions:, en un rnot,
des préjugés
expirans, ne m'en imposeront
pas·.
E,h
!
comment s'arreteroit-iil auje>Yrd'hui
dans sa course civique celui
tJUi,
le
premier
d'entre
les
Franc;ois,
a
professé hautement
ses
opi,niorrs
sur
les affaires
nationales ,
Q.ans
un
tems
oi1 les circonstances étoíent bien m-oins
urgentes,
et la
tache bien
ph1s périlleuse?
'Non, les outrages ~1e lasseront pas ma cons–
tance;
j'ai
été,
je
suis
~
je serai
jusqu'au
tom–
beau l'homme de la liberté publique,
l'h0mme
, de la constitution. Malheur aux ordres
privi–
légiés, si c'est
la
plutot
etre
l'homme
dtt'peupie
que
celui
·des nobles ; car les
privileges
f.i:ni~
_ront
,
mais
le
peuple est
éternel .. ,