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CONTRE-PROTEST ATION.
JL
n'est aucun de nous
qui puiss~
craindre
désormais que la ·
nation
provenc;ale n'ait pas
des .
états constitutionnels. Si
cette crainte,
apres
les
débau
qui nous ont
agités,
se pré–
sentoit encore
a
mon
esprit , je la
rejetterois
comm.e
une
inJure
faite·
a
mo!l
siecle.
Le terme
des abus
~St
arrivé
;
et peut-etr~
ne
$UÍs-je
point
un
vain garant de. ce
présag·e~
J'a'i l e
droit cepep.dant,
·comme sujet,
d'é–
clairJ
la
justice
d',un
r0i
qui
vetlt
connoitre
la
vérité;
comme
citoyen, d'ajout~r ma coo...
trihution
de zele
a
celle
des
autres;
comme
individu,
de veiller
a
la défense de mes
pemées, '
\
qui
sont mon existence, et que ma consciencell
n'en
eus.sé-je pas
prété
1~
serment,
m'ordonnoit
de
mariifester.
Je
mé
dois d'autant
plus
cette
justice,
que·
j'a'i
été
dénoncé
comm~ pertur}:>ateur
de ·
1a
pai:x;,
e'
est=-a-dire , comme
perturbateur
des
abus ;
comme ayant des principes
contrair es
a
l'intéret
ele la -nation, e'est-a-dire
contra
ires
a
ceux-
qlÜ
m'accusent, et
qui
se -d-isent les
- représentans de la
nation ;
comme
ayant
man–
qué
a
l'autorité du roi ' c'est-a-.dir e'
comme
ayant appliqué
a
la
nadon
provens:ale
les
prin:cipes
de
justic€
q1-ie
le
roi
vient de
co.n:r},
p
3,