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des~r toujours présent
a
mon cceur , d'accorder
a:
la paix du moment tout ce qui ne pouvoit
pas
blesser esssentiellement l'intéret national,
et de donner
a
l'assemblée la fonnation de l'au–
torité, avant de discuter sa formation cons–
titutionnelle.
Que les ,pouvoirs de chaque membre dans_
une
assemb-1.éede la nation doivent certaine–
ment etre légitimés par l'assemblée. entiere .,
· qui , .sans une telle suprématie, et ce résultat. ..
,seroit absurde, ne pourroit pas · juger de
sa.,; ._;
pro.pre légaliré. Ce príncipe me for<;a de com–
battre l'opinion des communes ; elles vou- '
loient concentrer le jugement des -pouvoi:rs
dans une co~mission dictatorirale, et
je
crus
infiniment dangereux d'ajouter cette ,aristo–
cratie
a
tant d'autres. Mais je déclarai qtie
l'assemblée devoit etre réduite pour le-moment
I
,.
, a
égalit~
de nombre entre les deux premiers
ordres
et le
troisieme. En eífet,
meme
dans
une assemblée illégale , devroit-on laisser
.a.–
Ím ordr~ le droit de rejet€r, _. par sa
seul-e
plurarité, tous les. membres
qu'il
auroit
cm
devoir exclure? Nous
ne
pouvions pas corrig-er
l'illégalité de nos prétendus états ; mais nou&
pouvions au moins etres justes.
Que je
dois observer toutefois , pour
qu'on