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( 59)

des~r toujours présent

a

mon cceur , d'accorder

a:

la paix du moment tout ce qui ne pouvoit

pas

blesser esssentiellement l'intéret national,

et de donner

a

l'assemblée la fonnation de l'au–

torité, avant de discuter sa formation cons–

titutionnelle.

Que les ,pouvoirs de chaque membre dans_

une

assemb-1.ée

de la nation doivent certaine–

ment etre légitimés par l'assemblée. entiere .,

· qui , .sans une telle suprématie, et ce résultat. ..

,seroit absurde, ne pourroit pas · juger de

sa.,; ._;

pro.pre légaliré. Ce príncipe me for<;a de com–

battre l'opinion des communes ; elles vou- '

loient concentrer le jugement des -pouvoi:rs

dans une co~mission dictatorirale, et

je

crus

infiniment dangereux d'ajouter cette ,aristo–

cratie

a

tant d'autres. Mais je déclarai qtie

l'assemblée devoit etre réduite pour le-moment

I

,.

, a

égalit~

de nombre entre les deux premiers

ordres

et le

troisieme. En eífet,

meme

dans

une assemblée illégale , devroit-on laisser

.a.–

Ím ordr~ le droit de rejet€r, _. par sa

seul-e

plurarité, tous les. membres

qu'il

auroit

cm

devoir exclure? Nous

ne

pouvions pas corrig-er

l'illégalité de nos prétendus états ; mais nou&

pouvions au moins etres justes.

Que je

dois observer toutefois , pour

qu'on