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( 64}

póüvoits'

qüi

he

fut

délibérée

qtie

paf

i~§

memhr€s des

deüx premietts ordres.

Je

fusl

nommé poür cette commissióri. Mais ·devois..t_

je ,

pouvóis-je croire

a

l'existence d'une dé--

1ibérarian

a

laquelle

un

ardre

éritiet

avoit re.,¡

fosé de cancoutir? Je sais qu'dn ri'opine póint

par ordre - dans nos états; . mais l'apinion par"

tete , bien loin de founiir le mayen· d'.exclure

les cammt~nes

d'une

assemblée

que

l'

orí

pré..,

tend natianale ., n'est qu'un m9yeri de plus de

cannaitre_le vreu de

~cet

ordre, le plus súr'

organe

de

la volanté pühlique. L'api11ion par·

tete

canfond

)es

ordres, mais ne les detrüit

pas

i

elle danne

a

chaque ardre une plú~

grande infh1ence, puisqu'

elle

permet de

éanip.., _

ter tóus 1€s

sufrages :

elle ne

le

mutile

pas,

p,ülJr .

ainsi di¡e, en

Je

réduisailt

a

la

tri.oitié

de lui-meme; et

a

5a

plutalité

:

elle

lui fotfr.11

n_it le

seul mayen de peser de tout

s90

poids,

l'orscqu'il s'-agit

de

former

le

süffrage

uni~

verseL

Que;

d'aptes

ces

príncipes~

ñe

tenarit

trie~

pouvoirs de commissaire que de la volorité des

premiets ordres, je

ne dus

pas me croire

lié

par

une délibération

qu'un

orclre

entiet disóit ·

. n.e

pas

exister.

J'a1:1rais

pu,

j'aurois

du protes–

ter, ainsi ' que les commun€s ;

€t

j~-

ne

pro..;

testai