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p.oussiere naquit Marius: M~rius, moins grand
pour avoir exterminé les Cimbres, que pour
avoir aba~tu dans Rome l'aristocratie de la
noblesse.
Mais vous , communes , écoutez celui qui
porte vos
applaudissemens dans son creur .
sans
en
etr.e
séduit. L'homme n'est
fort
que_
par
l'union
~
,il
n'est heureux que par la p~ix.
Soyez
fermes, et
non pas
opiniatr es ; coura–
geuK, · et-nen pas tumult\Ieti x ;
libres, mais
non pas indisciplinés ;
se·!}sihles, mais
non
pas
enthousiastes.
Ne
vous
arretez
'lu'aux diffi–
cultés
importaF1tes' et soyez alors entierem<mt·
inflexibles ; mais dédaignez l<is cóntentions
de l'amour~propre,
et.
ne mettez jamai,s en
·balance un hom1ne
e-t
la patri e. Snr-tout
hatez
autant qu'il est en vous l'époque de
ces
états-
'
'
'
d'
1
generaux qu on vous accus·e
autant p us
aprement de reculer, qu'on en redo~1te davan–
tage les résultats ; de ces états-généraux
ou
tant de prétentions seront
déjouées,
tant
de
dr4>i!s rétablis , tant de maux réparés; ~e ces
états-généraux enfin
011
le monarqtte lui-meme
desire que la France se régénere.
Pour moi , qui dans rna carriere publique
n'ai
jarnais craint que d'avoir tort; moi qui,
enveloppé de ma conscience et armé de prin–
D
.l
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