AC'TE. IV, .SCENE VI.
413:-
PALMIRE.
Eh
quoi
!
tyran farouche,
A
pres ce meurtre hor:r-ible ordonné par
t~
bouche
!
OMAR.
On n'a rieu ordonné.
SÉIDE.
Va, j'ai bien mérité
Cet'exécrable prix de ma crédulité.
011IAR.
Soidats, obéisse.z.
PALMIRE.
Non; arretez. Perfide !
OMAR.
Madame, obéissez, si vous aimez Séide.
Mahomet yous protege, et
soi1
juste courroux,
Pret
a_
tout foudroyer, peut s'arreter pour vous.
~upres
de
votre roi, madanie, il faut me suivre.
PAL1\1IRE.
Grand di~u ,
de
tant d'horreurs que la mort me
délivre
!
(On emmene P~lmire et Séidu )
ZOPIRE,
a
Phanor.
On les enlcve?
O
ciel !
6
pére malheur.eux
J.,
'Le coup qui m'assassine est cent fois moins affreu~.
P~ANOR.
Deja le jour repait, tout le peuple s'avance;
_
On s'arme, on vienta vou~, on prend votre défense,
ZOPIRE,
Qu~i !
Séfde-
est mon fils
!
.
PHANOR.
N'en doutez poin t.
,<..'