LE FANATISME.
Séide ne sait-p0int qu'a".eugl/e en sa furie,
II vient .d'ouvrir le flanc dont iÍ re9ut
fa
vie?
OMAR.
Qui pourrait l'en instruire? un éterneÍ oublr
Tient avec ce secret Hercide enseveli : '
Séide va le suivre, et son' trépas ccRi1mence.
J'ai détruit l'instrument c1u'employa ta vengeance.
Tu sais
que
dans son sang ses mains ont fait coulcr
Le poison q·u'en sa coupe on avait su méler.
Le chítiment sur lui tombait avant le crime.;
Et
tand.is-qu'a l'autel il trainait _sa victime,
Tandis qu'au sein
d'un
pere Íl e-ufon9ait son bras,
Dans ses veines; lui~m:éme,
il
portait son trépas.,
11 est dam la prison, et bientót il expire.
Cep~ndant en ces lieux j'a_r fait gai;cler Palmirc..
P~lmire
a
tes cfossefo:s
".ª
n1em@ encor servir;
Croyantt sauver.Séide, elle va t'obéir.
Je lui fais espér~t·fa gfike de
Séi~c.
Le silence 'est encor ·sti:1~sa :&ouche tii~idc :
Son creur
toujours.do~ile;
ét
fait pour t'adorer,
En secret seúlemenf n'oséi'a murmurer.
Légi~lateur', prophete, ertoi d'ans ta pat'rie,
Palmire achever·a·te noi1heür de ta vie.
Tremblante, in_animée, o•n l'am{me
a
tes yeux-. .
ll'IAHOlliET.
Va rassemhler mes chefü, et revole en ces lieu~.
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