Previous Page  441 / 458 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 441 / 458 Next Page
Page Background

AC.f.i V,

~GtNE

III.

SCENE

111.

MAHOMET,

P.ALMIE.E,

DM'AR, 'AUI,

SUhTE.

OMAll.

ÜN

sait to1:1.v, Mahomet :

Hercide en expirant révéla ton secre.t: ·

Le peuple en est instruit; la prisoi1 est forcée;

T@ut s'arm~,

t<?,U~

s'é111eut; une foule insensée,

Elevant contrt ,toi ses hurl~ments affreux,

Port~ le corps sanglant de son chef malheureux.

~ ide est

a

leur tete,.et d'une voix funes,te

Les excite

a

v.e.nge.r ce.déplora~le res:te.

Ce corps, souillé de sapg, est l',qo,:r,rible signal

Qui fait co,ur-ir le peµ;pfo

a

.e.e combat f<;ttal.

U

s'écrie en pleurant, je suis un parricide;

La douleur le ranime, et la rage le guide.

ll

semhle respirer pour se venger de toi;

On

déteste ton dieu, tes prophete,s, ta-loi.

Ceux memes qui devaient, dans la Mecque alarméo,

- Faire ouvrir, cette nuit, la po.r,teá ton ~rnufo

~ ~

·

De la fureur commune avGc

·zel.G,

e_nivrés,

Viennent lever sur toi leurs bras désespérés.

On

n'entend que les cris de mort et dG vengeancc.

PAL MIR-E.

Acheve, just,e ciel, et s<;>utiens l'innocence.

Frappe.

MAHOME·T,

a

Omar.

Eh

!J:iien

!

que crai,ns-tu? .

.OMAR,

, Tu vois quelques amis ,

Qui contre

les-

clang~rs

,€omm,c ,rnoj

rafüro1is

1