(1)
e,
EST
le mot de la maréchale d'Ancte
a
un de ses juges
qui lui demandait de quel charme elle s'était servie pour captiver
l'esprit de la reine:
Del'ascendantque les ámesfortes ont surles
espritsf aibles-.
'
('.i)
Les Musulmans croyaierit a,voir
a
la ,Mecque le tombeau
· d'Abraham. Le saerifice d'Isaac est le p:remier assassinat ordonné
par Dieu dans nos livres.
·
On se contenta de la bonne volonté pour cette seule fois; mais
c'était le premier pas, et cette tradition, une fois établie, donna
au:¡c fanatiques un prétexte pour obtenir davantage. Ils savaient
bien que , lorsqu'ils auraient déterminé un furieux
a
lever"le poi-
'
gnard , un ange ne viendrait pas
lui
~rreter le bras.
(3) On trouve dans le quatrieme acte :
«
Mes pleurs ba"ignent tes mains saintement homicides. n
Cette expression est de Racine :
De leurs plus cliers parents 'sain–
tement ho77zicides
, dit-il, en parlant de
vingt mille juifs égorgés
pour un veau
par la main des lévites.
.Mais Raeine, dans
Athalie,
employait son génie
a
consacrer ces saintes horreurs.
(4)
C'est la seule bonne réponse
a
tous ceux qui croient, ou font
semhlant de croire qu'i:l n..,y a de vertu que parmi les hommes qui
pensent comme eux. Ce vers renferme un seos profond.
Un.
homme , en effet, qui penseque, pour avoir de la "justice, del'hu–
manité , de la générosité , il faut croire une telle opinion spécula–
tive, 'imaginer que dans un autre monde on sera payé de cette
action, savoir meme précisément comment on sera payé;
un
tel homme regarde nécessairement la -vertu comme une chose
peu naturelle
a
l'espece humaine, ne connah pas les véritables
motifs qui i~spirent les actions vértueuses aux ames nées pour
'la vertu ; enfin les bonnes acúons qu'il a pu faire n'ont été
inspirées que par des motifs étrangers ., ou bien il n'a pas su
démeler le principe de ses propres actions: Tel est l~ sens de ce
vers , le plus philosophique peut-etré, et le plus vrai de la piece.