Previous Page  444 / 458 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 444 / 458 Next Page
Page Background

LE FANMfl &lvlE.

La mort qui m'obéit, qui, prenant ma défense,

Sur ce front' paI.issant a tracé ma vengeance,

La mort esta vos yeux, prete

a

fondre sur vous.

Ainsi mes ennemis sentiront mon courroux;

Ainsi je punirai les erreurs insensées,

Les r~voltes du creur et les moindres pens~es.

Si ce jour luit pour vous, ingrats, si vous vivez,

Rendez grace au pontife a.qui vous le devez.

F.uyez, courez au temple apaiser ma colere.

( Le peuple,se retire.)

PAL MI ~E,

revenant

1t

elle.

Arretez. Le barbare empoisonna mon frere.

Monstre, ainsi son trépas t'aura justifié;

A

force de forfaits tu t'es déifié.

Malheureux assassin de ma famille entiere,

Ote-moi de tes mains ce r.este de lumiere.

O

frere ! ó triste objet d'un amoúr plein d'horreur

1'

Que je te suive au moins.

(

Elle se jette sur le poignard de son

frere.)

MAHOMET.

Qu'on l'arrete.

~ALMlRE,

Je cesse de te voir, imposteur exécrable.

Je meurs.

Je me flatte, en mourant, qu'un dieu plus équitable

Réserve un avenir pour les creurs innocents.

Tu doi-s régner; le monde-est fait pour les tyrans.

MAHOMET.

_ Elle m'est enlevée... Ah! trop chere victime!

Je me vois a-rracher

fe

seul

pdx

de mon crime.