ACTE CINQUIEME~
SCENE
I.
MAHOMET' QMAR,
SUITE DANS LE FONO.
OMAR'.
ZoPIRE es.t expiram·, et ce peuple éperdu
Levait déja son front dans la poudte abattu.
Tes prophetes et moi, que ton esprit inspire,
Nous désavouons tous le meurtre de Zopire.
lci, nous l'amlon9011s
a
ce peuple en fureur,
Comme un coup du Tres-Haut qui s'arme en ta faveur.
La,
nous en gémissons, nous promettons vengeance;
Nous vantons ta justice, ains! que ta clémence.
Partout on nous écoute, on fléchit
a
ton nom;
Et ce reste importun de la sédition
N'est qu'un bruit passager de flots a-pres l'orage ,
Dont le courroux mourant frappe encor le rivage
Quand la sérénité regne aux plaines du ciel.
MAHOMET,
lmposons
a
ces flpts un silence éternel.
As-tu fait des remparts ·approcher mon armée
!
OMAR.
Elle a marché la nuit vers la ville a1arméc:
Osman la conduisait par de secrets chemins.
MA HOMET.
Faut-il toujour_s combattrc,ou tromper les humains
!