ACTE IV, SCENE IV:
l¡.09
Cher Séide_, a-t-il dit, infortuné Séide
!
Cctte voix, ces regards, ce poignard 4ómicjde, .
Ce viéillard attendri, tout sa11glant
a
mes picds,
Poursuivent devant toi mes regards effrayés.
Qu'avons-nous fait
!
PAL MIRE.
'Ün
vient, je tre.m~le po1Ír ta vie.
Fuis au nom de l'amo~r et du 1~omd
<ifUÍ
no1Js
líe.
SÉIDE.
Va
,i
laisse-moi. Pourquoi cet ¡imour malheureux
lWa-t-il pu commander ce sacrifice affreux?
Non ., cruelle, sans toi, sans to1J ordre supreme,
Je n'~urais pu jamais ~béir au ciel meI\1C.
PALMIRE.
De queI reproche horrible qs;s,-tu m'accabler?
, ,.
Hélas! plus que l~ tien mon t:~ur se se~t troubler.
Cher aman!, prcnds pitié de Palmire éperdqe
!
SÉIDE,
Palmire
!
qu,el ohjet vient effrayef' ma vue?
I
(Zopire parait appuyé sur l'autel, qpres s'etre· relevé derriere
cet.autel ou il a re~u le cou.p.)
PALMIR_E.
C'est cet infortuné, luttant contre la mort,
Qui vers nous tout sanglant se traine avec effort.
s}fID:E.
Eh
quoi
!
tu vas
a
luí?
PAL,1'1IRE.
De
rem.ords dévorée,
Je cede
a
la pitié dont je suis <lé-chirée.
Je
n'y
puis résister, elle
cmtraine
mes
s<ms.
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