ACTE IV,
SCENE
n(
La guerre va renaí'tre, et ses mains meurtrieres
De cette faihle-paix vont hriser les barrieres. ·
Dieux
!
si d'un scélérat vous-respectez le sort._ ..
SÉ
ID E'
a
Palmire.
Tu l'entends qui hlaspheme?
ZOPIRE.
Accordez-moi la mort;
Ma-is rendez-moi nies füs
a
mon heure dcn·niere:
·Que j'expire en leur·s bras,.qu'ils ferment ma paupiete.
Hélas ! si j'en croyais mes secrets sendments,
Si vos mains en ces lieux ont conduit ñrns enfants.•.
PALMIRE,
~
SJidie.
Que dit-il? ses enfants
!
ZOPJRE.
O
mes dieux ~Üe-j'a:dore
!–
Je mourrais
<lQ
plaisir de le$rev0ir encore.
Arbit~e des destins, daignez veiller sur eux;
4o5
Qu'ils pensent comme moi, mais qu'ils soient plus heureux
!
SÉIDE.
II
court
a
ses faux dieux
!
frappons.
Hélas
!
(B
tire son poignard.)
PAL!\:IIRE.
Que vas-tu faire?
SEIDE.
Servi.r le ciel, te mé-11ifo11, te plaire.
Ce glaive
a
notre dieu vi<mt d'etre consacré.
Que l'ennerüi de dieu soit par ;Iui massacré
! .
Marchons. Ne vÓis-ta pas dans ces dem.<ü1res sombres
Ces traits de sang, ce sp·eetre, et ces érrantes ombres ?