L_E FAN,ATISME.
1
PALMIRE.
Que dis-tu
?-
.
sÉ't ·DE,
Je vous su'is·, ministres du
1
trépas;
- Vous me montrez l'autel ,,vous conauisez mon bras.
Allons.
PAL
MIR.E.
Non, trop d'hor:11euv entre nous'd.eux s'ass.emble.
Demeure ,
S,Éi,DE,
[l
:°'est plus temps, avangons; l'autel tremblc•.
PALMIRE .
Le ciel se manifeste, il u'en faut pas douter.
'
SÉIDE. .
Me pou·sse-t-il au meurtre, ou veut-il m'arréter?.
Du prophete de dieu la voix- se fait entendre;
11
me reproche
un
creur t11op flexible
et
trop
tendre.
Palmire
i · .
·
i>AUIIRE.
Eh
bien~
SiÉIDE.
Aú <;1el adressez tous vos_vreux.
~
. Je vais.frapper,
( II sort, et va derriere l 'autel
011
est Zopire. )
'
'
PALMIRE-,
Je meurs.
O
moment douloureux
!
Quelle efffoyahle voix dans mon ame s'éleve
!
'D'ot'.1 vient que tout mon sang malgré moi se souleve
?'
Si le ciel veut un meurtre, est-ce
a
moi d'enjuger?
Est-ce a-moi ~e m'en plaindre, et de l'interrog~r?