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. LE FANATISME.

PALMIRE,

Qµ'as-tµ fait?

SÉIDE,

( 11

se

releve.)

_

Moi

!

je-viens d'obéir..•

D'm_1 bras désespéré je viens de le saisir.

Par ses ch~veux blanchis j'ai trainé ma victime.

O

ciel! tu l'as vpulu; peux-tu

vouloir.un

crime?

Tremblant, saisi d'effroi, j'ai plpngé dans son flan e

Ce glaive consacré, qui d·ut verser spi1 sang.

J'ai voulu redoubl~r; ce vieillard vénérahle

A jeté dans mes bras un cri si lamentable;

La nature a tracé dans ses regards mourants

Un si gran~ caractcre, et des traits si to,uchants

!...

De tendresse et d'effroi mo~1

ame

s'est remplie,

Et plus mourant que lui, je dét~ste ma vie.

PAL111IRE.

Fuyons vers Mahomet, qui doit

!}OUS

protége,r :

Pa~s de ce corps sanglant vous etes en danger..

Suivez-moi.

SÉIDE.

,. Je ne puis. Je me meurs. Ah! Palmire

!

PALMIRE.

Quet troq,ble épouvantable

a

mes yeúx le déchire?

sÉ-IDE,

en pleurant.

. Ah! si tu l'avais vu, ~e poignard daps le sein,

S.'attendrir

a

l'aspect de son

la

che assassin

!

Je fuyais. Croira.~s:-ti1 qu

_e.sa

voix aff~ihlie,

Pour m'appeler e11_:core, a ranimé sa vie?

11

retirait ce fer de ses flq.ncs malheureux.

Hélas !-il m'observait d'un regard douloureux,