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ACTE I,

SCENE

l.

25

De sa famille.auguste , en-ces li0ux-prisornijere,

Le cíe! a par mes soin~ c0nsolé la misere. _. ·

Pour le vr,ai Dieu, 'Monteze a quitté ses faux dieux;.

Ltú-me,me de sa fi1le a dessillé les yeux.

De tout ce nouveau monde 4Jzire est le

f

º<ilele

~

l -

Les peuples incertains fixent les

yeux

sur_elle :

Son creur aux Castillans·va-dúnner tous

l~~

creurs;

L'

Amérique

a

genoux adoptera nos mceurs;

La _'foi· doit

y

jeter ses racines profondes ;_

Votre hymen est ,l,e nreud·c1ui j0indra les deux mondes.

Ces feroces humains, qui détestent nos Jois,

Voyant entre vos bras la fille de leurs rois ,

Vont d'un esprit moins ·fier, et d'm.1creur, plus facile,

Sous votr~ joug heureux baisser un front docile;

Et

je verrai, mgn fils, grl-lce

a

ces cl.oux liens,

Tous les creurs d(fsormais espagnols et chrétiens.

~

Monteze vient ici. Mon fils, allez m'-attendre

Aux

autels' ou sa fille avec lui va se rendre•

. SCENE II.

ALVAREZ,

MONTEZE.

ALVAREZ.

, EH

bien! votre sagesse et votre autorüé ·

O.nt

<l'

Alzire en effet fl échi

1a

vol@té ?

MONTEZE.

Pere des mé:.lheureux , pardonne si ma fille -,

Dont Gusman détruisit l?ein·pire et la famille,

Semble éprouver encore un reste de terreur,

Et d'un pas chancelant marche vers son vainqueur.

Les nreuds qui von t unir l'Europe et ma patrie,

Out r évolté .ma fille en ces·climats nourrie;