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ALZIRE~
L'appareil inoui, pour
c:s
m~rte'fs ~ouveaux,
De nos chateaux: ailés qui yolai~nt sur les eaux :
'IDes·mers de Magellan jusqu'aux astrés de l'Ourse,
Les ·vainqueuFs ca-stillan.s ont di
,ri.géma course :
Heureux, si j'avais pu
0
pour fruit de.mes trav~ux,
·En mortels vertueux changer tous ce!' héros
!
1
Mais qui peut arrete:i: 1'abus de la victoirc.?
Leurs cruaut~s, mon fils, ont obscurci leur'gloire,
(*) -
Et j'ai pleuré long-te.mps sur ces tristes vainqueurs,
Que le cie'i 'fit_'si grands, sans les rendre meilleurs.
J-G
touche au d!enúer pas' de m.a -longue carriere,
Et
mes yeux sans regret quitteront la lumiere,
S'ils vous out vu régir- sous d'équitable·s lois
L'empire du Potose et la viUe des rois . . '
GUSMAN.
I
J 'a,i conquis avec
V@UIS
'Ce sauvage hémisphere;
Dans -ces climats br0lants j'ai vaincu sous mon pere;
Je dois de vous encore appFencbe agouverner,.
Et recevoir vos lois J?lutót qv..e <l.'en do,nner.
,i\.LVAREZ.
Non, non, l'auto.rité ·ne _veut point <le pa,rtagei.
Consumé de travaux, <1;ppesanti pa.r l'~ge,
Je suis las du pQi+v.oiir;
c'est_
as~ez sima v:oi~
Parle encore au conseíJi et regles¡ vos exploi-ts-
1
Croyez-moi,-le:s. hum,ain,s, que j'ai trop:su
conn.aitF<a ,i
Méritent peu, mqn fils, qu'@n veuille ·étrelem~
maÉtJi;q'.
Je consacre
a
mou 1).ieu,.
Hé:gligé-
ti:op long,-te-mps ,.
De ma caduút~ les, reste·s languis§ant_s.
Je ne veux qu'une grace, elle me-sera chere;
Je l'~Hends
cdmme
aín:i, je
}a
demande en
pere.
(..,) On sait quelies crn¡¡utés Fernand Cortez ·e%~i'~~ _aq,l}I_e~i~_e?
~,
Pi:z.are au Pérou.
I