DIS·COURS
théatre, nous dcmt les noms;
a.
peine connus dans
un coin d.u monde, passeront bientot comme nos
modes, nous n-ous acharnons les ,uns contre les
autres pour un éclair de réputation, qui, 'h<:>rs de .
notre petit horizon, ne foappe [~s yeux ,de per–
son!1e. Nous sommes da·ns un ,temps de disette;
r
nou.s avons peu, nons nous l'arracho,n,s. Virgile et
Horace ne se disputaient rien, paree qu'ils ét~ient
d,ans l'abonoa'l)·ce.
On a imprimé un livre,
de -/norbis (flrti:ficum:
des maladies d&s ·artútes,.
La plus incurable est
cette jal-0usie 'et cette hass·esse. Mais e-e_qu'ill
y
·a de
déshonorant' c'est ·que l'í:ntéret •a souv~nt plus de
par-t em:ore que l'envie
·a
•toutes ces petii'oos
lbt{.)–
chures satiriques d'ont nous sommes inondés-.
1t):n
·d·emaridait' il
n'y
a pas fon,g-temps'
a
un homme
qui avait fait je-·ne sais queUe m<a1wa1se hr-ochuire
contre s-on ami
~t_
son biel'l•faiiteiur, pourquoi il
s'était emporté
a
cet exces d'iiigra'titude;
a
répo:n–
dit
fro{dement:
llfaut que je 1ilifle
(r).
- De que1que sour(\!e ·<1fUe pa:rtent ·ces ol!lJtrages,
i1
es-t sur qu''un ihom!Q'le -qui n'est ,atiaqué que da-ns
\.
ses écrits ne ,cl.oit jamais nfpond-re aux 10.riitiq~ues .;
ear, -si eUt¿s ·-sónt bonnes,
iil
n'a autr'e chos-e
a
faire
qu'a
Se
'C'9rriger; et
Ú
e.lle·s
SOU:t
mau:va.ises·,
,elles
metireht en naissa::n
1
t.
'Stn~vein.0ns.;.no1i1.s ,de
a-a
fable
'(1)
·Ge fat Fabbé ·Gu~ot eles Fontain:~s qinri
fit
cette -réponse
a
M. le c0mte .d'Ar-genson , .d.epuis secrétaire d'État de la guerre;
a
quoi1é comte d'Ar~enson répliqua:
J~
n'en vois pas la nécessité.