PRÉLIMINAIRE. -.·
15
du
Bo-cc'aiJini.
ce.
Un voyageur, dit-il, était impor–
·cc
tuné dans so,fi· chemiii du bruit des ciga.les; il
«
s'arreta. pour les tuer;
il
n'en vint pasa bout, et
ce
ne
6t
qüe .s·'Jca;ter de sa route :
il
n'
ava.it·qu'a
· «
conttnuer pafsiblement son voyage; les cigales
ce
seraient mortes d'·elles-memes au bou.t
de
huit
<<
jours.
>1
II
fuut
toujours
que
1~auteur s'oubli.e; mais
fhomme
n€ doit
·jamais -s'oublier :
Se ip-:sum
dese–
'rer& tuirf¡,fssi'mutri es't.
On s-alt que ceux qui
n'
ont
paíS
asss·z d\~'sptit pour a~taquer ·nos 'oüvrages ca–
lomnient nos ·personnes ·: ·q·Úelque honteux qu'il
soit
de
leur tépondre,
il
le •serait :que1'quefo'is
da–
vantá:ge
·de
·file·
lear
répondre
pa.s..
O:n
m'a
t:rait'é dans
v;ing't
fibelles· d'homme saus
religioñ ;
11ne ·
des belles preuves qu'on
~n
a ap–
pórtées, ·c'est que, d1ms OEdipe, Jocaste dit ces
v·esrs. :
«
Les pretres ne sont point ce qu',un vain pe~p1e pense;
«
Notre credulité
fait
toute leur sc1ence·.
»,
Oemx
,qui .
111',ont
fait
oe
reproche
-Sóht aussí
r,ais·ollíl11mhles
ipr0ilil.r
le
,moins
q:ue ceux <l¡ui
·ont
im1wim.é ,c¡1i1 ..
e
la
Heuiade,,dans
-pfosirent~s
tmdroits,
sen;t:ait ,b-ir;n .son
'Sémi'-fJélagien.
On
:renr(Hlfv-elle sou–
vent
cette
ac~~il
1
sation
c,nirellé
d'irr.elig,í-00. ,
parce–
que
e\~st
le
dern~·~r r-efoge des Galomni,al:eu·rs.
C@mlJm"ent
iJ:eur
répon.dre?
c0111ment
s'en
con-s10ler,
si
non
ea. se souverian\ de l,a
foule ·
de ces.
·gra·nds
( ,