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,:172

VEN·FAl.\fT PRODIGUE.

H

cut

repris sa formé naturelfo,

Pourriez-vc;ms bien lui fermer aujourd hui

l:.'ácces d'un cceur qui

fut

o'uvert pour lui?

E'UPHÉMON

pere.

De ce portrait que voulez-vo~us condure?

Et quel rapport a-t-il

a

mon injure?

Le malheureux

qu'a

vos picdsvon a

VÜ •

Est un jeune homqie en ·ces lieux inconnu·;

Et cetie veuve,

i.ci

, dit eUe-meme

Qu'elle l'a vú six mois dans Angoulen1e ;

Un

autre dit que c'est un effr.onté ,

D'amours qbscurs follement enteté;

Et

j'av0uerai que ce portrait redouble

1'étónnement et l'horreur qui me trouble .

LISE.

Hélas ! monsieur, q~and vous aurez apprís

Tout ce qu'il est, vous serez plus surpris.

De gr~ce, un mot: votre ame est noble et belle;

La cruauté n'est pas faite pour elle :

N'est-il pas vrai qu'Euphémon votre fils

Fut lon_g-temps cher

a

vo~ye~x atténdris?

EUPHÉMON

peré'.

Oui , je l'avoue, et ses laches offenses

. Ont d'autant mieux mérité més vengeances :

J 'ai pl~int sa mort, j'·avais plaint ses malheurs;

lVlais la nature, au milieu de mes pleurs,

Aurait laissé ma raison saine et pure

De ses exces punir sur lui l'injure.

LISE.

Vous'! vous pourriez

a

jamaide punir,

Sentir toujours le·malheur d_e hair,