~CTE V, SCENÉ III.
LISE.
Non, mon p~re.
RONDON,
En
cor des
non?
toujo~rs ce chien de ton :
Et
toujours
non,
quand on parle
a
Rondon
!
La nég; tive _est pour moí trop suspecte :
Quan<l on a tort, il faut qu'on me re~pecte,
Que l'on me craigne, et qu'on sache obéir.
LISE.
Oui, je suis,pr&te
a
vous tout découvrir.
RONDON.
Ah!
c'est parler cela; quand je m~nace,
On
est petit. ..
LISE.
Je ne veux qu'unG grace,
C'est qu'Euphémon daignat auparavant
· Seul'en ce lieu me parler un moment. '
RONDON• .
Euphémon? bon! eh! que p~urra~t-il faire?
C'est
a
moi seul qu'il faut p~rler .
LISE.
Mon
pere,
J 'ai des sccrets qq;il faut luí confier;
Pour votre honneur daignez me l'envoyer;
Daignez... c'.est tout ce que je puis vous dire.
RONDON.
A sa demande encor faut-il souscriré;
A ce bon-homfnc elle veut s'exJ)liquer;
On
peut fort bien souffrir, sans ríen risquer,
Qu'en confidence-elle lui parle seule; ·
Puis sur-le-champ je cloitre ma bégueule.