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A.CTE V, SCENE

H.

Que tout cec-i ne soit cruef p0ur vous;

Car nous avons deux peres contre,nou&;

Un président, les béguéules, les prud"es.

Si

vous saviez quels airs hautains et rudes,

Quel ton.sévere, et quel sourcil ·froncé,

De leur vertu le faste rehaussé

Prend contre vous; avec quelle insolence

Leur ~creté poursuit votre innoc~nce:

Leurs cris, leur zeJe et leur sainte fureur

Vour feraient rire, ou vous feraient horreur.

,

¡

JASMIN.

J'ai voyagé, j'ai vu du tintámarre;

Je n'ai jamais vu semblable bagarre;

Tout le log;is est S'ens dessus dessnus.

Ah! que les gens sont sots, méchants et fous !

On vous accuse, oi1augmente, on murmure;

En cent fa~ons on conte !'aventure.

Les _violons ·sont déja renvoyés,

Tout interdits, sans boire et point payés.

Pour le festín· six tapies bien dress.ées

Dans ce tmhulte ont été renversées.

' Le peuple accourt, le laquais lfoit et rit,

Et

_Rondon jur'e., et Fierénfat écrit.

LISE,

Et d'Euphémon le pere r~spectabt'e,

' Que fait-il done daos ce trouble effroyable?

M·AJ;tTHE,

Madame, on voit sut' son front éperdu

Cette douleur

qui

sied'

a

la

1

vertu;

11 leve au ciel les yeux; il'ne·1)et1t croire

Que vous ayez d'un0 tache si noire