ACTE IV
2
SCÉNE 11. .,
149
SCENE
'.H. .
1LISE,
MART.HE,JASMIN,
dans I'enfoncement~ et
EUP.HÉMON
fils·, plus,reculé.
LISE-.
J'AI
b'eau me fuir, me chercher, m'éviter,
Rentrer, sortir, gouter la solitude,
Et de mon creur faire en secret l'étude;
Plus j'y regarde, hélas
!
et plus je voi
Que le bonheur n'était pas fait' pour inoi.
Si quelque ehose un mqment me console,
C'est Croupillac, c'est cette vieille folle,
A mon hymen mettant empechement.
Mais ce qui ·vient redoubler mon tourment,
C'est qu'en effet Fierenfat et mon pere
En' sont plus vifs
a
presser ma misere;
-11s out gagné
le
bon homme Euphémon.
MARTHE.
En vérité, ce vieillard est trop ·bon.
Ce -Fierenfat est par trop tyrannique,
11 le g_ouverne.
LISE.
II aime un fils unique;
Je luí pardonne; accablé du pr~miei:,
Au moins sur l'autre il cherohe
a
s'appuyer.
MARTHE.
Mais apres tout, malgré ce qu'on phblie,,
Il n'est pas sur que l'autre s0it sans vie.
.
•
LIS~.
Hélas l il faut ( quel funeste tourment
!)
Le pleurer mort, ou
í'e
hair vivant.-