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L'ENEANT
PRODIGUE.
Par une joie indiscrete, insensée,
L'honneteté seraiurop offensée.
LíSE :
Ah! oui, monsieur, j'approuve vos douleurs;
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m'est plus doux dé partager vos pleurs
Que de former les nreuds du mariage.
·
FIERENFAT,
Eh!
niais,
mon pere.•.
RONDON.
Eh!
vous n'etes
pas
sage.
Quoi
!
tlifférer un hymen projeté,
Pour un ingrat.cent fois déshérité,
Maudit de vous, de sa famiIIe' entiere
!·
E.UPHÉMON.
Dans cesmoments un pere esúoujours pere.
Ses attentats et toutes ses erreurs
Furent toujours le sujet de mes pleurs;
Et ce qui pese a-mon ~íne attendrie,
C'est qu'il ~st mort sans réparer sa vie.
RONDO'N~
Réparons-:la, d(:ninons-rious ,aujourd'hui
Des petits-fils qui vaillent mieQx que lui;
Signons, da~sons, allo:ns : que.de fa'ihlesse
!
ETJPH É:MON.
Mais . . .
RON·DO-N.
Mais, morhleu, ce·procéd·é me bfesse
:!
De régretter m~me
le
plus g·ránd·bien,
C'est fort mal fait : douleur 1úst·bonne
a
ri_en ;·
Mais regretter le fanleau q:u'ori vous óte,
C'est une énorme et ridi'cule·faute. '.