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ACTE II, SCENE Vt

, La maladie et l'exces du malheur

De son printemps avaient séché la fleur;

Et dans son s~mg la fiévre.enraciné'c

Précipitait sa dernierc journée.

Quand

il

le vit, il était expir.ant;

Sans doute, hélas !

il

est piort

a

préscnt.

RONDON.

Voila, ma

foi,

sa pension payée.

LISE.

11

scrait mort

t

·RoNDON.

N'cn sois point.effrayée;

Va, que t'importe?

FIER.F;NF

¡\.'.['.

Ah! monsieur,

la

paleur

De son ·visagé efface,la couleur.

RONDON.

Elle est, ma

foi ,

sensible : ah ! la fFiponne

!

Puisqu'il est mort, allons, je te pardonne.

FIERENFAT~

Mais apres tóut, mon pere, voulez-vo~s?..•

E

UPH'Él\:lON.

Ne craignez ríen, vous serez son époux.

C'est mo·n bonheur, m;is il serait atroce

Qu'un jour de deuil •devint un jour de noce.

Puis-je, mon fils, meler

i

ce festín

Le contre-temps de mon juste chagrin,

Et sui· vos-fronts parés de flcurs nouvelles

Laisser coule11 .mes larmes paternelles?

Donnez, mon fils, ce jour

a

nos soupir~,

Et différez l'hcure de vos 1.1Iaisirs :

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