118
L'ENFANT PROJ)IGUE.
LISE.
II faut de la vertu.
Qu'il soit puní; mais au moins qu'on luí laisse
Un peu de bien, reste d'un droit ·cl'ainesse.
Je vous le dis, ma main ni mes faveur.s
Ne seront point le prix. de ses malbeurs.
Corrigcz done l'~rticle que j'abhorre
D'ans ce contrat
~
qui tous nous déshonorc :
Si
l'intérét ainsi l'a pu dresser,
C'est nn opprobre, il le·faut effaccr·.
.
.
FIERENFA'l',
Ah!
qu'u e femme entend mal les affaires!
RON DON.
Quoi
!
tu voudrais corriger deu~ notaires?
.f'..aire changer u~ contrat?
LiSE.
Pourquoi non? ·
RO~D_ON.
Tu ne feras jama
is
bonne maison;
Tu perdras tout-.
LISE.
Je n'a-i pas granel usage,
Jusqu'a présent' du monde
~t
·au
~énage;
Mais l'intéret, mon creur vous le m4intient,
Perd des maisons autant qu'il en soutient.
Si j'en fais une, au m~ins cet é<lifice
Sera d'abord fondé sur la justice.
llONDON.
Elle est tetue; et pour la contenter,
Allons, mon gendre, il faut s'cxé~uter :
~a'
donne un peu.