ACTE H~SCENE V.
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RONlWN, .FIERENRAT,
LISE.
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R10NJ)ON,
a ·Lise.
J
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vou{irais bien savoir aussi pourquoi
Vous recevez ces vüites chez moi'?
Vous m'attirez toujoui:s des al.garades.
(
A
Fiere~1fat.)
Et vous, monsieur, le
l'OÍ
des pédants fades,
Quel sot démon vous force
a
courtiser
Une ha.ronne, afin de l'abuser?
C'est bien
a
vous, aveé ce
plat
visage?
De vous donner des airs d'etre volage
1
II vous sied bien, grave et triste indolea.t,
De vous méler du·métier.d~ galant
!
C'était le fait de votre fou de frere;
Mais vous, mais voµs!
FIERE N'FA'.l1.
II5
Détrompez-vous, beau.-pere,
Je n'ai jamais reqtüs cette uQion;
Je ne promis que sous condition,
Me réservant toujours au
fon,d
de l'ame
Le droit de 1mndre ~ne plµs ric)le femrne.
De mon ainé l'exhérédatiO'Ji; ' ...
.
Et tous ses biens en rna pos'session, ,
A
votre fille enfin m'ont"fait prétendre; ·
'
Argent comptant
fait
et bfau-pÚe et gen~re.
1
RONDON.
U
a raison, ma
foi,
j'en·súis d'a~cor.d.
..
., LISE.
,
'
Avoir ainsi raison, c'est
un g_rand;'tort. ·