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L'ENFANT

PRODIGUE.

Ne me vint voir, nul ne m'offrit sa bourse.

Puis au sortir, malad:e et sans ressource,

Lorsqu'a l'un d<mx, que j'avais.tant aimé,

J'aflai m'offrir mourant' inanimé :

Sous ces haillons, dépouilles délabrées,

De l'indigence execrables livrées;

Quand je lui vins.demander un secours

D.'ou

dépenda.icnt mes misérables jours

t)

11

détourna 'Son ceil ·coúfus ef traitre ,

Puis il feignit de ne'me pas connaltre,

Et me chassa- comme·un pau~re importun.

JASMÍN.

Aucun n'osa te consÓlcr?

EUP:HEMON

61s''.

Aucun.

J

ASMIN.

Ah ;l'cs amis! les·amis ,.quéls infames.!

\

EUPH.ÉMONfils.,

Les hommés sont tous de fer:

.J

A S.'~il N.',.

1

Et

les femmes?

E

u

PÍI

t

M

ON_fil; ,

J'en attendais ·, lréla"s'! plus de douceur;

J'ert ai cent fois ·essuyé plus d'h @rrcur.

Cellc surtout qui ; m'aimant'sañs mystere ,

Semblait placer son orguéil

a

nie pla1re,

Dans son logis me1 hlé de mes prése.nts,

De mes bienfaits áchetait des ,ama,nts, ·

Et de moó vi-rf régálait leur tohtie ,

Lorsque de faim j'expir-ais clans sa

fo.e.