(
,
VOYAGE
s'en occnpe · cepenµant trop p~u. Leut prodpít
·annuel peut' s'évaluer
a
envir'on 13,ooo quip.taux.
· Enfin,
les habitans des fronticres de la Tran....
sylvanie cultivent ,ime as?ez grande qwmtité de
tabac; cette q,uantité n'est pcmrtant! pas
assez
~onsidér~ble . poúr surpasser celle qúi, est, i~éce~–
saire
a
leuts besoins~ Les pavots y sont ·aussi
cn.1:úvés
'tres en grand ,
a
cause
,de
l'empl'oi, que
les' habitans en font dans leur euisine.
e
•
- ,,R.ien n'est pÚl.S frappant que la dispr'oportion
qui
exfate, dan<tes frontieres tran~ylvaÍnes;
e:t1!re
le
produit des prairies et le nombre des besti~ux. .
T~nt
que ~e Transylvain et l'habitant des ,fron.:..
tieres militaires auront la facilite de faire passer
. l'hiver
a
Jeurs troup~aux· dans la Molclavie1er la ·
Vallach~e; cette disproportion n'aura
ri'en
de bien
fache11x ·; ~ais si cette province
se
trouvoit tout
· a,
ccrup
privée de cette r~s~o~r~e, la prospért'té
du
pays s'en ressentiroit d'une ~ani~r~ bien selil–
sible. -D'apres- de~ observations faites en
1807
sur
l'éte-.µdue des prairies qúi se trouvent dans
les frontietes. militaires
¡
elles ·occupoient
a
cette
~poque
48,772·
a:rpens. Cette quantité pourroit
etre
:encare bien plns considérable, si l'on donnoit quel-
. :ques soins
al'
eritreiien des'pfairies. Ainsi, rareme1it
fume_:t-on ces prairies;
oil
ne leur donne d'autre
' ·eng:raiS,' que
celui qu'y ,déposent les bestiai1x,
1
ei1x–
,. memes~
Enfin·, les
méthodes
d'irrigation
sont tota....