EN AlJTRICHEe
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de tirer leur ho_is de
la
Transylvanie provin-
.
;
/ ciale.
L'éducation ~du gros hétail compose, da'n& les ,
frontieres transylvaines, une des principales oc–
cupations des hal;>itans. De .toutes les .hranches .
de l'économie
rurale,
c'es~
~USS·l
ce1le
a
}aqüell~
ils consacrent le plus de soins. On oh.serve meme
que l'atténtion que lui ont do11né-e les ·habita.ns,
luí qnt fai,tJaire d'ass~z grands progres. Ainsi,
d'apres les dénombrerriens faits en
1810,
ce,tte
provii:1ce
.a
réuni jusqu'a
I 1
,5og
chevaux,
76,484
bccufs;
80,483
·brel>is et
32,5(fa
coclwns. Cepen–
dant' quoique le nom~re des hestiaux
y
soit tres–
considé1~able . proportionnelleni.e;rrt .
a
1'
état. dans
lequel se ~rouvent les au1:res branches ., de l'éco–
-i10mie
:rurale,
il
est ,bien mC?ins ,considérable q·ue
celui. qu'on oh·serve dans d'autres provinces de la
monarchie. Mais il est probable que les bestiaux
~
seroie11t dans cette- frontie~e en bien plus grand
nombre· encore; si les fourrages
y
·étoient phis
ahondans. A-rnsi' par ,exemple' qú~iqu'on fas se
paitre en plein champ les . ~estiaux pendantl sept
mois de l'année,
il
reste cependant encore cinq
mois pendant lesquels on est obligé.de pourvoir
a
leur subsistanc,e. · En admettant que_ ch~qu.e
cheval ou chaque boouf cons,omme douze livres .
de foin, ces . cinq · mois exigeroient
I
,88-4,898
quintaux de foin; mais les prairies des frontier es
n'en produisent que'
616,449
ql'liQ.taux; il
y
a