EN AUTR.I~IIE.
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habitans sont en général bons chas~eius, l@nom–
bre des betes fauves diminue tous
le~
jours d'une
maniere bien sensible.
La peche ne présente point aux habitans au_~
,
tant d'avantages qu~ la c~ass-e ;. et en effet les
plus grands fle11ves de
-la
Transylvanie ne renfer- ,
_ment que peu de_poissons. D'ailleurs la plupart de~
habitations sont éloignées des rivieres; aínsi la
peche se borne
a
procur~r aríx habitans ' des
carpes et .des éq:evisses.
1
·
,
,
Parmi_,
les ohjets qui ont rápport
a
l'écono~ie
n~rale ,
l'
éduéatipn des abeilles est
im
des plus
avancés. Ainsi, en
18o'7 ,
on comptojt dans ces
frontieres ·jtisqu'a
9,732
:i:-uches. Le .mie~ de cette
province est recherché
a.
cause d.e son exceilente
, qualité: II seroit
a
désirer
fjUe
cette hranche d'
é-
'
,
conomie rurale prit encore plus d'extension. Elle
co~te en effet peu de peine, et rappo:r.te beau-,
coup. On doit cependa¡11t espérer les résu:\tats l es
plus heureux des , ordoÍmance~ rendues "
a
cet
égard par la direction génér,ale des provinces·
frontieres de
·l'
Autriche.
,,
Le climat de la Transylvanie est trop rigon-~
reux pour que les vers
a
soie'puissrent
y
réussir;
toutes fes tentatives faites jusqu'a p'résent pour ,
les y mnlt~plier n'ont e~1 aucun succes, soii par
cette raison , soit enfin parce que le gouverne–
ment n.e les-a pas favorisées.-
"
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