ACTE II, S CENE
l.
Dégot'it du monde. Ah Dieu
!
que je le hais,
Ce monde infame!
Mme BURLE'.l'.
Il
a quelc¡ues attraits.
DORFISE.
Pour vous, hélas
!
et pour votre ruine.
1\'1.rne
BURL E T.
N'en a-t-il point un peu pour vous, cousine?
Hai:ssez-vous ·ce monde?
DORFISE.
Horribl emen
t.
LE CHEVALIER MONDOR.
Tous les plaisirs?
DORFISE.
Epou van table ment.
Mme BURLET.
Le
jeu? le bal?
LE CH 1:: V ALI E R MONDO R.
La
musique ? la table?
DORFISE.
Ce sont, m_a chere, in ven tions du diahle.
Mme BURLET.
Mais la parare, et les ajustements?
,Vous m'avouerez....
DORFISE.
Ah! quels vains ornements
!
Si vous saviez
a
quel point je r eg rette
Tous l es
i
nstants perdus
a
ma toilette !
Je fuis toujours Ie·ptaisir de me voir;
Mon reil blessé craint l'aspect d'un miroir.